Page 15 - Guida della Valcenischia
P. 15
1464 but the current building is from the 17 C. Inside there is a rood screen still in its original position,
th
representing an ordeal with the crucified Jesus flanked by sculptures of the Virgin and St. John the
Evangelist (attributed to the circle of Jean Clappier). Other things of interest are: the baroque style re-
table; the high altar, with Corinthian columns and cherubs and a little retable with images of the Lord;
the altar dedicated to St. Anthony from the late 17 C. with twisted columns wrapped in vines, cascades
th
of flowers and fruit that encloses a modern painting of the saint in a Ferrera landscape (Lia Laterza,
1990); the altar of Our Lady of the Rosary (1683), which has an affinity with the work of Lombardy and
Piedmont plasterers (second half of 17 C.) and replaces the usual columns with angels.
th
In the square in front of the parish church stands one of the most significant monumental trees in Pied-
mont, the centuries-old ash, which is linked to a curious tradition: after the children were baptized
they were hung from a branch overhanging the river Cenischia; if the child remained hanging it was
worthy to be a ‘ferulhen’, or an inhabitant of Ferrera, otherwise the water would take them to Novalesa.
Leaving the village you reach the entrance of the Via Francigena, the paved road going up the hill
passing the chapels of St. Barbara, St. Anne and St. Pancras testifies to the life and faith of the people
who lived in this historic village.
introduction Moncenisio, connu comme Ferrera, une des comunes parmi les plus petites d’Italie, est située à pre-
C’est assez facile de comprendre pourquoi la petite comune de Moncenisio fascine autant les vi-
siteurs : le lac aux eaux limpides, les hautes montagnes du Lamet et de la Cima di Bard, le petit bourg
alpin avec son architecture typiquement montagnarde en pierre et bois, les sentiers de montagne, etc.
sque 1.500m d’haltitude. Son nom a toujours été lié à tous les transports effectués entre la Via Franci-
gena, et le col de Moncenisio, de nombreux exemples: le passage de Napoleon, les retranchements de
haute montagne, la digue du Moncenisio et la constructione de la voie de chemin de fer alpine de la Fell.
Cet axe est le principal dans cette zone de l’arc alpin occidental où régnait la dynastie des carolingiens.
A partir du VIII y furent construits des hospices, des auberges, des lieux de repos, et des étables.
ème
Là y operaient des transporteurs, peut etre meme aussi des contrebandiers, des guides alpins et les
maintenaurs des sentiers.
A l’intérieur de l’Ecomusée ‘ Le Terre al Confine’, fondé en 2003, se trouvent des recueils de docu-
ments, mémoires et histoires du passé qui décrivent le village vu à travers le regard des voyageurs de
l’époque. L’ancienne maison comunale représente le point de départ du parcours de la visite du Musée,
avec la bibliothèque, le centre de documentation de et l’espace dédié aux conférences et aux exposi-
tions. Le deuxième étage est dédié à l’exposition d’objets de la vie quotidienne: les traitements du lait,
la fenaison, les vieux bancs d’école, le costume traditionnel féminin et masculin. Une autre section est
dédiée à la faune. Le parcours se poursuit vers le vieux moulin, le four et le lavoir, (pendant la période
ème
de noel il est animé par une creche) et se poursuit vers la chapelle de S. Giuseppe (XVIII ) qui renferme
quelques tables précieuses de la Via Crucis, elles furent réalisées par d’importants artistes contempo-
rains piémont sous la coordination de l’artiste peintre Lia Laterza.
La Parroisse de S. Giorgio martyre représentée sur le portail en bois, avec le campanile de style ro-
man dauphin: si les premières traces remontent a 1464, l’actuelle installation et son ameublement
ème
remontent au XVII . A l’intérieur notons un des rares jubè représentédans sa position originelle, et
rfigurant un calvaire avec Jesus crucifié avec à ses cotés les sculptures de la Vierge et de S. Giovanni
Evangelista. Parmi les meubles à souligner: les retables, expression du gout baroque; l’altarede majeu-
re avec ses colonnes corinthiennes et angioloni, un petit retable avec les images de l’Eternité; l’autel
ème
dédié à S. Antonio (fin du XVII avec des colonnes entourées de feuilles de vigne, des cascades de fleurs
et de fruits; l’autel de la Madonna del Rosario (1683).
Sur la place qui fait face à la paroisse s’élève un arbre parmi les plus monumentaux du Piémont, le
frene séculaire auquel est liée une étrange tradition: après avoir été baptisés, les enfants étaient su-
spendus à une branche saillante au dessus du torrent Cenischia; si l’enfant restait solidement accorché il
était digne d’etre un ferulhen, c’est à dire un habitant de Ferrera, sinon l’eau du torrent l’aurait emporté
vers le village de Novalesa.
En sortant du bourg on arrive à l’entrée de la Via Francigena, la route pavée qui monte vers le col où
est située la chapelle de S. Barbara qui, avec la chapelle de S. Anna et de S. Pancrazio témoigne de la vie
religieuse dans laquelle évoluaient les alpins qui habitaient ce bourg historique des alpes occidentales.